Notre article s’inscrit dans la perspective de la sociodidactique et la didactique du plurilinguisme qui promeut la pluralité linguistique et culturelle dans le contexte éducatif. Que l’on soit monolingue ou plurilingue, les représentations nous envahissent. Qu’on veuille ou non, elles manipulent nos perceptions et nous guident dans la façon de nommer et d’interpréter les différents aspects de notre réalité. Dans ce contexte, les représentations sur les langues, y compris les langues premières influencent en fait l’enseignement-apprentissage en classe. En effet, elles sont considérées comme un système de perception ou des images mentales construites par les locuteurs sur les langues acquises ou apprises. C’est pourquoi, la prise en compte des représentations des apprenants et des enseignants est un facteur important pour faciliter l’apprentissage et la transmission des connaissances. Dans cette présente contribution, nous mettons l’accent sur les représentations que se font les enseignants quant à l’intégration de la langue de référence en classe de FLE. Nous sommes partis de cette question : quelles représentations se font les enseignants de la langue de référence en classe de FLE ? Pour répondre à cette question, nous émettons l’hypothèse suivante : les enseignants auraient souvent des représentations négatives envers la langue de référence. Pour ce faire, nous avons opté pour un entretien semi-directif. Au terme de notre étude, nous avons abouti aux résultats montrant qu’il y a un « hiatus » entre le discours sur les pratiques de classe et les pratiques effectives en classe.
Alan : Filoloji
Dergi Türü : Uluslararası
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